(loi n° 2002-73 du 17 janvier 2002 dont le cadre d’action a été revue par la loi n° 2011-867 du 20 juillet 2011 relative à la réforme de la médecine du travail)
Les IPRP ont des compétences techniques ou organisationnelles en matière de santé et de sécurité au travail. Ils assurent des missions de diagnostic, de conseil, d’accompagnement et d’appui, et communiquent les résultats de leurs études au médecin du travail. Ils peuvent avoir des profils très variés : technicien hygiène et sécurité, psychologues, ergonomes…
Le technicien(ne) hygiène et sécurité effectue des mesures, établit des rapports de résultats, d’analyses et de synthèses. Il formule des propositions en matière de prévention, d’hygiène et de sécurité en lien avec le médecin du travail et les autres acteurs de la Santé au Travail.
Le psychologue du travail intervient dans le but de conseiller l’employeur à préserver la santé mentale de ses salariés et favoriser l’amélioration des conditions de travail. Il assure des missions de diagnostic, de conseil et d’appui dans le cadre d’une démarche de prévention des risques psychosociaux.
L’ergonome conçoit et améliore des postes de travail afin de les adapter au maximum aux besoins des utilisateurs, en termes de confort, sécurité et efficacité. L’ergonomie consiste à adapter le travail à l’humain (et non l’inverse).
Le ou la toxicologue industrielle intervient soit à la demande du médecin du travail pour aider les entreprises dans l’évaluation du risque chimique, soit à la demande directe de l’entreprise après avis du médecin du travail. Ses missions :
recensement des produits utilisés ou des polluants émis avec leurs caractéristiques de nocivité, rappels des obligations réglementaires associées,
métrologie des polluants (au titre d’exploration),
évaluation du risque chimique auxquels sont exposés les travailleurs à leur poste de travail (quantité, fréquence, mise en œuvre),
préconisations de mesures collectives ou individuelles de prévention (substitution, mesurage, ventilation, conseils en EPI…),
sessions de sensibilisation sur le risque chimique afin de former les salariés et les référents sécurité des entreprises.
L’assistante sociale du travail
Elle agit pour les entreprises adhérentes par ses actions individuelles en lien avec l’équipe pluridisciplinaire et à la demande du médecin du travail.
Elle effectue un accompagnement global du salarié et établit avec lui un diagnostic social de sa situation. Elle peut également mener des actions ponctuelles. Ses interventions nécessitent la libre adhésion du salarié à tout projet le concernant.
Ses missions :
écouter, informer, conseiller, orienter les salariés en situation de difficultés sociales liées au travail,
proposer un accompagnement dans l’esprit de la pluridisciplinarité avec les différents professionnels intervenant dans le cadre de la santé au travail (médecin, psychologue du travail, ergonome…),
prendre en charge des problématiques sociales/administratives directement liées aux modifications d’aptitude, et/ou altération de la santé des salariés : maladies, accidents du travail, pensions d’invalidité, reconnaissances travailleurs handicapés, financements AGEFIPH.
Elle participe au dispositif Prévention de la Désinsertion Professionnelle.